Bastelica
Sous-titre
Liste des édifices étudiés :
- bergerie
- bergerie (Acqua di mela)
- bergerie (Minocchi)
- bergerie (Verga)
- bergerie de Busso (Busso)
- bergerie d'estive (Mezzaniva)
- bergerie d'estive (Mezzaniva)
- bergerie d'estive (Verdanese)
- bergerie d'estive des Pozzi (I Pozzi)
- bergerie d'estive d'Ese (Ese)
- bergerie d'estive d'Ese (Ese)
- bergerie d'estive d'Ese (Ese)
- buste de Sampiero Corso (Tricolacci)
- chapelle de l'Annonciation (Dominicacci)
- chapelle funéraire (Cimetière Castagnetto)
- chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel dite a Ghjisgiola (Vassalacci)
- chapelle Sainte-Bernadette (Radicale)
- chapelle Sant'Austinu di Basterga (Sant'Agostino)
- cimetière
- église paroissiale Saint-Michel (Santu)
- fontaine (Bocciallacce)
- fontaine de Verga (Verga)
- fontaine dite Funtana maiò (Vassalacci)
- fontaine lavoir dite fontaine de Costa ou fontaine de Tricolacci (Tricolacci)
- fontaine lavoir dite Funtana Vechja (Dominicacci)
- fontaine lavoir dite Piscia d'Urtolu (Stazzona)
- four à pain (Costa)
- four à pain (Costa)
- four à pain (Dominicacci)
- four à pain (Santu)
- four à pain (Tricolacci)
- four à pain (Tricolacci)
- four à pain (Vassalacci)
- four à pain dit forru di l'Agnuluccia (Dominicacci)
- fromagerie d'estive des Pozzi (I Pozzi)
- glacière (Arbureta)
- groupe scolaire, anciennement couvent Saint-François (Cours Sampieru)
- maison (Aja a la fica)
- maison (Bocciallacce)
- maison (Bocciallacce)
- maison (Cataraja)
- maison (Costa)
- maison (Costa)
- maison (Costa)
- maison (Costa)
- maison (Costa)
- maison (Costa)
- maison (Costa)
- maison (Costa)
- maison (Cours Sampiero)
- maison (Cours Sampiero)
- maison (Cours Sampiero)
- maison (Cours Sampiero)
- maison (Cours Sampiero)
- maison (Dominicacci)
- maison (Dominicacci)
- maison (Dominicacci)
- maison (Dominicacci)
- maison (Dominicacci)
- maison (Dominicacci)
- maison (Dominicacci)
- maison (Dominicacci)
- maison (Dominicacci)
- maison (Dominicacci)
- maison (Dominicacci)
- maison (Radicale)
- maison (Radicale)
- maison (Radicale)
- maison (Radicale)
- maison (Santu)
- maison (Santu)
- maison (Santu)
- maison (Santu)
- maison (Santu)
- maison (Stazzona)
- maison (Stazzona)
- maison (Stazzona)
- maison (Stazzona)
- maison (Stazzona)
- maison (Stazzona)
- maison (Teppa)
- maison (Tricolacci)
- maison (Tricolacci)
- maison (Tricolacci)
- maison (Tricolacci)
- maison (Tricolacci)
- maison (Tricolacci)
- maison (Tricolacci)
- maison (Tricolacci)
- maison (Tricolacci)
- maison (Vassalacci)
- maison (Vassalacci)
- maison (Vassalacci)
- maison (Vassalacci)
- maison (Vassalacci)
- maison (Vassalacci)
- maison (Vassalacci)
- maison (Vassalacci)
- maison (Vassalacci)
- maison (Vignola)
- maison anciennement gendarmerie, actuellement maison (Cours Sampieru)
- maison de Buglioni (Costa)
- maison de la famille Fataccioli (Dominicacci)
- maison de la famille Giordani (Vassalacci)
- maison de la famille Martini, anciennement poste, actuellement maison (Costa)
- maison de la famille Paoloni (Vassalacci)
- maison de la famille Vincenti (Dominicacci)
- maison de Matteu u Magnificu (Tricolacci)
- maison de Miscialini (Tricolacci)
- maison de notable (Costa)
- maison de notable (Santu)
- maison de notable (Stazzona)
- maison de notable (Tricolacci)
- maison de notable (Tricolacci)
- maison de notable (Tricolacci)
- maison de notable (Tricolacci)
- maison de notable (Tricolacci)
- maison de notable (Vassalacci)
- maison de notable (Vassalacci)
- maison de notable de la famille Ambrosini (Dominicacci)
- maison de notable de la famille Folacci (Place de l'eglise)
- maison de notable dit U Casone (Vassalacci)
- maison de notable dite Casa di i Caracassò (Stazzona)
- maison de notable dite l'hôtel Martini, anciennement hôtel, actuellement maison (Vassallacci)
- maison de notable dite Villa Jeanne (Vassalacci)
- maison de Sampiero Corso (Dominicacci)
- maison dite écurie de Sampiero Corsu, anciennement écurie, actuellement maison (Dominicacci)
- maison dite écurie de Sampiero Corsu, anciennement écurie, actuellement maison (Dominicacci)
- maison dite Le Chalet (Tricolacci)
- maison dite Les lilas (Tricolacci)
- maison forestière de Pineta (Zipitoli)
- manoir de la famille Costa (Tricolacci)
- monument aux morts des guerres de 1914-1918 et de 1939-1945 (Dominicacci)
- moulin à farine et foulon de Birchio (Traggietacci)
- pont génois de Zipitoli (Zipitoli)
- porcherie (Verga)
- roche ornée dite pierre de Sampieru (Molimola)
- séchoir (Licciola)
- séchoir (Mararinco)
- séchoir (Molimola)
- séchoir (Pont de Quarciu)
- séchoir à châtaignes (Saparelle)
- séchoir à fromage des Pozzi (I Pozzi)
- statue de Sampieru Corsu (Cours Sampieru)
- tombeau (Vassalacci)
Description
À 800 mètres d’altitude, le chef-lieu de canton groupe les maisons de ses six hameaux en amphithéâtre. Le plus élevé des villages de la vallée du Prunelli est entouré d’alpages semés de châtaigniers et s'étend sur 12769 ha. De nombreux chemins muletiers relient le village de Bastelica aux autres vallées. Ces lieux de culte qui exprimaient l’évangélisation des populations étaient en même temps des lieux d’étapes pour les bergers transhumants. Bastelicaccia étant la plaine de Bastelica durant l'été, les bergers se dirigent vers la montagne et occupent les sites isolés des bergeries comme les Pozzi, Mezzaniva, Verdanese, Bussu. L'habitat est donc développé en écart et en isolé, avec pour activité la chataigneraie, ainsi que l'élevage de porcs et de brebis. Le village est composé de six quartiers : Dominicacci, Tricolacci, Vassalacci et Santu, Costa, Stazzona. La commune compte trois hameaux : Vignola et Radicale, Zipitoli.
"Dossier Collectif Maisons" :
701 bâti INSEE ; 58 repérées ; 38 étudiées
8% des maisons repérées datent du 15e siècle ; 10 % du 16e siècle ; 6% du 17e siècle ; 21 % du 18e siècle ; 37 % du 19e siècle ; 18% du 20e siècle
Toutes les maisons repérées sont en granite, les toits sont traditionnellement couverts de tuiles.
Matériaux du gros-oeuvre et mises en oeuvre : granite ; enduit ; moellon
Matériaux de la couverture : tuiles en couverture ; bardeaux ; tôle en couverture ; goudron ; carrelage en couverture ; granite en couverture
"Dossier Collectif Maisons" :
701 bâti INSEE ; 58 repérées ; 38 étudiées
8% des maisons repérées datent du 15e siècle ; 10 % du 16e siècle ; 6% du 17e siècle ; 21 % du 18e siècle ; 37 % du 19e siècle ; 18% du 20e siècle
Toutes les maisons repérées sont en granite, les toits sont traditionnellement couverts de tuiles.
Matériaux du gros-oeuvre et mises en oeuvre : granite ; enduit ; moellon
Matériaux de la couverture : tuiles en couverture ; bardeaux ; tôle en couverture ; goudron ; carrelage en couverture ; granite en couverture
Auteur
Bernardi Marina ; Luciani Antonu
Droits
(c) Università di Corsica Pasquale Paoli ; (c) Collectivité Territoriale de Corse
Licence

Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International, à la condition expresse de citer l’institution de conservation et l'identifiant de la ressource comme suit : « Médiathèque Culturelle de la Corse, [identifiant de la ressource] ».
Localisation
Lieu de consultation
Corse, Corse-du-Sud, 2A, Canton de Bastelica
Période
G. Moracchini-Mazel, dans sa thèse sur Les églises romanes de Corse en 1967 (après les travaux du chanoine Casanova et de Mgr de la Foata), attire notre attention sur les capelle comme indicateurs de l'occupation humaine au Moyen Age dans la pieve de Cauro. Dès la fin du XVe siècle on observe des signes de passage de pieve médiévale à paroisse des temps modernes, ce qui profite à la communauté qui s'affirme dès lors avec une vocation pastorale. Durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle, le Plan Terrier réalisé par les arpenteurs français nous apprend que Bastelica est le village où l'on dénombre le plus de bergers. C'est tout au long du Moyen Age et sur la base de l'élevage qu'a pris progressivement forme le paese bastelicais, à partir de familles pastorales semi-nomades. Un peuplement de bergers y passait une partie de l'année dans des cabanes et huttes à 800 mètres d'altitude. La tradition nous apprend la légende fondatrice du village, qui fait référence a un passé lointain. En effet aux alentours de l'an 1000, les habitations étaient disséminées autour de la chapelle de Sant'Agostino, sans doute réparties en groupements de cabanes. Le point de rassemblement devait être l'église du même nom. Selon la légende les habitants se querellèrent et qu'il y eut mort d'hommes au cours de la fête patronale. Le motif devait être futile si l'on en croit la tradition, ils se sont exterminés pour une aiguille sans chas. A l'issue de cette supposée dispute meurtrière que les Bastelicais appellent la Minucaccia, du nom ou elle s'est déroulée, les habitants seraient descendus plus bas dans la vallée pour fonder Bastelica. La capella San Michele deviendra le siège paroissial et sur ce site sera édifiée au XVIIe siècle l'église du même nom. La création du couvent Saint François est un autre repère important de l'affirmation de la communauté. L'édifice sera construit en face de l'église et conféra sa centralité à l'espace villageois. Sur la place du couvent et de l'église se tiendront les assemblées villageoises au temps de Gênes, les foires et marchés au XIXe siècle ainsi que les premiers monuments commémoratifs de la période française. Né à Bastelica dans une famille issue de la petite noblesse de la Cinarca, Sampiero Corsu se destine très jeune au métier des armes puisqu'il rentre aux services des Medicis à l'âge de quatorze ans en 1512. En 1533, il sert le pape Clément VII, puis passe au service du roi de France François 1er qu'il sert dans sa guerre contre Charles Quint et sauve la vie du futur roi Henri II dans un combat à Perpignan. En 1545 il épouse sa cousine Vannina d'Ornano, il aura 4 enfants. Il devient un soldat illustre, c'est alors que les Génois l'emprisonnent à Bastia et détruisent sa maison en forme de tour dans le quartier de Dominicacci à Bastelica. Libéré grâce à l'intervention du roi Henri II, Sampiero retourne en France avec sa jeune épouse. Sampiero participe à la guerre des Français, il libère Corte en 1554 pendant que les Génois reprennent les ports avec l'aide des Espagnols. Ne pouvant maîtriser le guerrier, les Gênois allèchent la jeune épouse qui envisage de partir à Gênes avec ses enfants. Sampiero qui revient de Turquie envoie une galère pour la rattraper. Vannina avait commis une faute grave en abandonnant le domicile conjugal. Elle sera tuée et étranglée par son époux. En juin 1564, Sampiero Corso débarque dans le golfe du Valinco, la révolte prend de l'ampleur, les Gênois subissent de lourd revers. Désespérés de ne pouvoir le vaincre, ils chercheront à le piéger. C'est en allant guerroyer près de son lieu de naissance que Sampiero trouvera la mort. Le 17 janvier 1567, le piège organisé par des cousins de Vannina aidés de mercenaires étrangers, lui sera fatal, il meurt entre Eccica et Suarella à l'âge de 69 ans. Pour Gênes c'est une immense victoire. Bastelica compte 444 habitants en 1790, 1798 en 1806, 2314 en 1831, 3196 en 1881, 3938 en 1911, 3925 en 1926, 4152 en 1936, 2172 en 1954, 1780 en 1975, 766 en 1982, 436 en 1990, 530 en 2012.
Citer ce document
Bernardi Marina ; Luciani Antonu, “Bastelica”, Médiathèque Culturelle de la Corse et des Corses, consulté le 20 mai 2022, https://m3c.univ-corse.fr/items/show/11469.